Rencontre avec Mehdi Marchal
Qui es-tu ?
Je m’appelle Mehdi. J’ai 25 ans. J’ai enchaîné des petits boulots. Aujourd’hui, je suis agent de quai, assistant logistique chez Dachser. Le management me tente et je veux être chef de projet. J’ai plein d’idée et j’ai déjà repéré des formations qui me tentent.
Comment es-tu arrivé à la Musau ?
Je cherchais un contrat de travail sur Strasbourg, et dans le football tant qu’à faire. J’ai découvert le dispositif des services civiques et j’ai cherché un club qui en embauchai. J’ai rencontré Estelle, la Secrétaire du club, et l’entretien s’est très bien passé. C’était fin 2018. On organisait les entraînements des jeunes, les matches.
Il y a six ans, à la fin de mon service civique, j’ai décidé de rester parce que je partageais des valeurs communes avec le club : l’entraide à travers la mixité sociale quartier-ville qui est une des caractéristiques et une vraie force de la Musau. Et la Musau est aussi le deuxième club d’Alsace pour le foot féminin ! Je me suis engagé à prendre des équipes de jeunes en tant coach des jeunes de 10 à 15 ans, garçons et filles.
Depuis cette saison, je suis vice-président des jeunes et on essaye de monter un projet sportif, associatif, afin de voir l’évolution des jeunes. Ça fait longtemps qu’on se demande, avec Tahina, le président des jeunes, comment mettre en œuvre un plan d’action social afin de développer la citoyenneté des jeunes.
Comment vois-tu ton poste de vice-président des jeunes ?
C’est un poste qui allège les activités du président des jeunes et qui permet d’avoir une deuxième vision sur la feuille de route qu’on développe pour les jeunes. Cette année, on a près de 300 jeunes, âgés de 5 à 14 ans.
Un rêve pour la Musau ?
De voir des jeunes qui sortent de la Musau réussir leur vie sportive et citoyenne.