Rencontre avec Tahina Randrianarisoa
Qui es-tu ?
Je m’appelle Tahina Randrianarisoa, j’ai 30 ans et je fais du foot depuis que j’ai 6 ans. J’ai signé ma première licence à Lutzelhouse, puis j’ai joué au Sporting Schiltigheim jusqu’à intégrer l’équipe 1 senior de 18 ans à 19 ans. On jouait en CFA2. L’année suivante, j’ai eu des blessures et j’ai décidé d’arrêter le foot pour privilégier mes études et passer mon DUT de communication visuelle. J’ai ensuite fait deux ans de freelance en infographie (création de logo et de documents imprimés).
Quand j’ai eu 25 ans, un ami m’a proposé de reprendre le foot en loisir et ça m’a donné envie de reprendre le foot complètement. Mon grand-père était coach de l’équipe nationale de Madagascar et ça m’a donné envie d’embrasser la carrière de coach pour apprendre et transmettre aux jeunes la technique du foot, la discipline, le respect et l’engagement. J’ai décidé de commencer une licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), tout en entraînant les U11 de Schiltigheim.
Depuis quand et pourquoi es-tu venu à la Musau ?
A 26 ans, j’ai postulé pour un service civique à la Musau et je suis ici depuis août 2019. Pendant mon année de service civique, je m’occupais de la propreté des lieux et de la communication. On faisait un journal du club et on gérait les réseaux sociaux. J’ai ensuite coaché les U11 de la Musau et j’ai intégré l’équipe 1 senior et on a terminé champion pour la montée en District 2. Rebelote l’année suivante avec un nouveau titre de champion et l’accession en D1. Comme j’avais aussi de bons résultats avec les jeunes, j’ai souhaité entrer au Comité en 2020. En juin 2022, on m’a proposé le poste de Président des jeunes que j’ai accepté.
Comment vois-tu ton poste de Président des jeunes ?
Mon rôle est de fédérer tous les éducateurs et les jeunes du club. Que chaque membre de cette même famille partage le même objectif de tirer la Musau vers le haut. Je veux montrer qu’à la Musau, on peut produire de bons joueurs, techniquement et mentalement.
Un rêve pour la Musau ?
Que chaque catégorie soit aux plus hauts niveaux régionaux, avec un esprit de compétition et de solidarité, de mixité et de convivialité.