25/02/2025

Un atelier Lecture à Voix Haute pour les coaches de l’AS Musau

Le club de foot de l’AS Musau proposait à ses encadrants un atelier de « Lecture à Voix Haute », imaginé et animé par la Compagnie Facteurs Communs.

Comme l’explique David Martins (Cie Facteurs Communs), « nous nous rendons dans des associations culturelles ou sportives, dans des entreprises, des institutions, des collectivités, des établissements scolaires, des hôpitaux, des maisons de retraite, des universités, etc. Nos ateliers « Lecture à Voix Haute » préparent le Marathon-Lecture de 24h qui se déroulera du 12 au 13 avril au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg. Ce marathon clôturera l’année Lire notre Monde – Strasbourg – Capitale Mondiale du Livre 2024. Nos ateliers sont ainsi menés par des comédiens professionnels et permettent de préparer plusieurs centaines de lecteurs en les entraînant pour donner le meilleur d’eux-mêmes le Jour J. »

Outre son action au sein de sa compagnie Facteurs Communs, David est également papa d’un garçon et d’une fille jouant au foot à l’AS Musau. Et comme le club est également partenaire de Lire notre monde (voir La littérature s’invite au stade), il était normal qu’un tel événement soit organisé au club-house de la Musau.

Jean Lorrain, comédien et chanteur animait l’atelier Lecture à Voix Haute

Ce lundi 24 avril 2025, c’est Jean Lorrain, comédien et chanteur, qui assurait ces deux heures de formation.

« Je trouve cette approche formidable, explique Jean. Ces ateliers nous permettent de rencontrer des personnes d’horizons très différents qui, grâce à notre méthode, veut découvrir en eux un potentiel qu’ils ignoraient. J’étais récemment dans un EHPAD, puis dans une école, et ce soir dans un club de foot. »

Pour commencer l’atelier, Jean distribue un texte différent à chaque participant. Chacun doit ensuite le lire normalement, puis à voix haute, puis en articulant chaque syllabe, puis à voix haute de façon plus fluide.

Comme le club-house de l’AS Musau accueille au même moment une réunion de préparation d’un prochain événement, les participants de l’atelier doivent non seulement dépasser leur timidité, mais aussi oser parler à haute voix devant du public. Alors, pour les y aider, Jean propose au groupe une prise de parole collective, puis par binôme et enfin individuellement. La méthode semble bonne car le naturel revient et les participants se lâchent assez rapidement et se prêtent au jeu.

La lecture à voix haute nécessite de comprendre comment fonctionnent la voix, les sons, etc.

Le comédien-formateur anime l’atelier et explique d’où vient et comment fonctionnent la voix, les sons, etc. Jean souligne ainsi que parler fort est naturel mais que c’est culturellement que nous apprenons à faire preuve de bienséance et de parler discrètement. Il cite le cas des Italiens pour qui la bienséance sous-entend au contraire de parler fort, mais que tout cela reste pourtant naturel.

Jean apprend ensuite aux participants à prendre en compte d’autres critères pour assurer une élocution claire, fluide et impactante. Lentement mais sûrement, les participants apprennent à se placer physiquement, à marquer leur texte et à habiter vocalement leur récit.

En fin de séance, Jean demande à chacun de résumer les critères qu’il retiendra pour faire preuve d’éloquence en parlant et lisant à voix haute : inspirer puis parler avec le diaphragme, lentement et de façon fluide, se connecter en s’adressant à quelqu’un qui est éloigné, assurer une posture avec un regard assuré, et soutenir la voix haute jusqu’à la dernière syllabe et le final.

Du président aux dirigeants, en passant par les entraîneurs, les participants sont repartis enrichis d’une expérience ludique et apprenante

A l’issue des deux heures, les participants ont tous le sourire, persuadés d’avoir passé un moment ludique et apprenant. Trois des huit participants ont d’ores et déjà décidé de sortir de leur zone de confort pour participer au Marathon-Lecture.

Petite galerie d’image de cette soirée pas comme les autres