Rencontre avec Guy Schott

Qui es-tu ?

Je m’appelle Guy, Guigues pour les potes. J’ai 64 ans, deux fils Cédric et Loïc, qui ont 39 et 35 ans. Les deux jouent au foot.

Moi, le foot, j’y joue depuis que j’ai 9 ans. J’ai joué à l’Égalité, puis au FCO Neudorf, à sa grande époque où on est monté de la 3ème division régionale et la 3ème division nationale. J’ai ensuite joué à Lampertheim, à la FAIG, puis à Hipsheim.

J’ai ensuite rejoint l’ASÉS, l’AS Électricité de Strasbourg, en 1989. J’y suis resté jusqu’à sa fermeture en juin 2018. J’y ai été joueur, puis joueur-entraîneur avant de venir avec tous les super-vétérans à la Musau. J’ai eu la chance de ne jamais avoir été blessé.

Pourquoi la Musau ?

Ils cherchaient une équipe super-vétérans. Et comme mon neveu, Olivier Flick, était Président de la Musau, je l’ai rejoint avec tous les anciens de l’ÉS, dont Bernard Bloch, qui était le Président de l’ASES pendant 11 ans. Il voulait arrêter le foot mais on l’a convaincu de venir avec nous. Du coup, on était tous ensemble et encore aujourd’hui.

Et que fais-tu à la Musau ?

Je suis entraîneur-joueur des super-vétérans. Et je donne aussi pas mal de coup de main au club, quand on me demande.

Comment vois-tu ton rôle à l’AS Musau ?

Je me vois comme le coach d’une équipe de vieux potes avec lesquels on assure une bonne ambiance. C’est aussi pour ça qu’ils ont été heureux de nous accueillir à la Musau. Cela fait plus de 30 ans qu’on se connaît, qu’on joue ensemble, qu’on bouffe ensemble, et qu’on reste encore longtemps après les repas pour discuter, encore et toujours.

Un rêve pour la Musau ?

Qu’on puisse garder notre groupe tel qu’on est, aussi longtemps que possible. Même ceux qui ne jouent plus continuent à venir et rester avec nous, autour du terrain et au club-house. Je pense qu’on est un exemple de longévité pour les autres membres du club. Et j’espère qu’on continuera comme ça encore longtemps.