Rencontre avec Inès Loeber, fooballeuse et poétesse

Qui est-tu ?

Je m’appelle Inès Loeber et je vais avoir 21 ans le 30 novembre prochain. J’ai grandi à Herrlisheim et je vis à Strasbourg depuis ma classe de première au Lycée Marc Bloch de Bischheim. Depuis septembre, je suis en Master 1 de Littérature française, générale et comparée à l’Université de Strasbourg. J’aimerai être prof de français plus tard.

Dans le cadre de Strasbourg Capitale mondiale du livre, je participe en ce moment à un atelier d’écriture poétique, organisé par la Faculté de Lettres. J’y ai écrit six poèmes qui seront publiés dans un recueil qui sera publié début 2025, accompagné d’un spectacle réalisé avec les autres membres de l’atelier.

Comment tu es arrivée à l’AS Musau ?

Depuis le COVID, l’idée de tenter de jouer au foot me séduisait. Je me suis inscrite d’abord dans une salle de sport pendant quelques temps. Puis, cet été, en cherchant sur Internet un club féminin près de chez moi, j’ai trouvé la Musau où j’ai signé.

Que fais-tu à la Musau ?

Du foot. Je joue en Senior 3. On joue en championnat de Foot à 8. Je suis surprise, car le club est assez familial. Je ne m’attendais pas à ça. C’est un peu comme dans un village, alors qu’on est à Strasbourg. C’est un lien social assez unique. Il y a de l‘entraide, de la compréhension, du respect, de la convivialité.

Toi qui fais des études littéraires, que penses-tu de l’engagement de la Musau dans Strasbourg Capitale mondiale du livre ?

Je trouve ça super intéressant et impactant. Le foot inclut tout le monde. Des gens favorisés qui ont accès à la culture et une certaine éducation. Et d’autres qui n’ont pas cette chance. Le foot les lie entre eux. Et faire des rencontres littéraires au club peut faciliter l’accès à la culture et leur permettre de se sentir concerner.

Un rêve pour la Musau ?

Qu’il y ait encore plus de femmes et de projets utiles comme les tournois d’Octobre Rose ou l’accès à la culture.