Rencontre avec Jean Merckling

Qui es-tu ?

Je m’appelle Jean Merckling. J’ai 27 ans et je suis franco-sénégalais.

Côté professionnel, j’étais réceptionniste dans l’hôtellerie, puis manager dans la restauration rapide. Depuis deux ans, j’ai repris les études et commencé médecine. Cette année, j’ai enchaîné avec un cursus de kiné en Allemagne. J’ai toujours voulu faire un métier en lien avec le sport, avec des horaires assez flexibles et où je suis assez libre.

Je joue au foot depuis que j’ai 6 ans et je n’ai quasiment jamais arrêté. Il y a deux ans, j’ai commencé à être éducateur des U8 à la FAIG et j’avais interrompu le foot pour mes études de médecine.

Comment es-tu arrivé à la Musau ?

Je cherchais une équipe première sur Strasbourg et qui évoluait au minimum en D2. Quand j’ai découvert la Musau et vu que c’était un club familial, j’ai appelé Olivier, le président, qui m’a mis en contact avec Evan, qui entraîne l’équipe 1.

Et que fais-tu aujourd’hui à la Musau ?

Depuis l’an dernier, je joue en D2 avec les seniors 1. Et cette saison, je coache aussi les U18 masculins qui jouent en D3.

Quelles sont tes impressions sur l’AS Musau ?

C’est un club familial. J’aime beaucoup l’environnement ici. On s’y sent bien. On peut y travaillement sereinement en tant qu’éducateur. On vient ici avec plaisir. Le climat est sain autour des équipes. Que ce soit avec les parents ou les membres du comité. Je suis en contact avec Evan pour les seniors 1. Avec Ayman pour les U16. Et avec Tahina qui est le président des jeunes. On nous encourage beaucoup à nous former. Les gens du club cherchent à améliorer les choses. C’est notamment possible grâce à l’utilisation de la caméra qui nous permet d’analyser le match et de progresser avec les joueurs.

Dans l’équipe 1 senior, nous sommes plus de la moitié à être aussi éducateur du club. Ca nous permet de beaucoup échanger entre nous. Et c’est top que des joueurs s’engagent aussi dans l’éducation des jeunes.

Pour moi, un éducateur est bien plus qu’un entraîneur de foot. En U15, U16 et U18, ce sont des adolescents qui deviennent adultes. Notre rôle est vraiment important. Je me sens comme un grand frère, mais tout en restant à notre place d’éducateur. Ils le comprennent bien, mais je dois le leur rappeler de temps en temps.

Un rêve pour la Musau ?

A court terme, de faire monter nos équipes de jeunes au niveau régional pour être encore plus compétitif.