16/04/2025

Tahina Randrianarisoa, président des jeunes de l’AS Musau

Qui es-tu ?

Je m’appelle Tahina Randrianarisoa. J’ai 32 ans. Je bosse dans la livraison à Urban Logistic Solutions. Nous offrons une solution logistique urbaine globale, par voie fluviale et mobilité électrique. On est livré au Port autonome, puis on amène le matériel en ville, Quai des Pêcheurs : de la farine, du textile, du matériel informatique, etc… Pour finir, on livre tout ça à vélo électrique dans le centre-ville de Strasbourg.

Comment es-tu arrivé à la Musau ?

Mon aventure ici a commencé en août 2019. J’avais postulé à une annonce de l’AS Musau sur un site de services civiques. Estelle m’a appelé et j’ai commencé mes huit mois de service civique. Je me suis occupé de la communication du club avec la création d’un journal hebdomadaire, mais aussi de la logistique du club.

J’avais joué au foot de 6 à 18 ans au Sporting de Schiltigheim et j’ai ensuite arrêté pendant cinq ans. Je ne pensais pas reprendre mais l’amour du foot m’a rattrapé et, comme j’étais à l’AS Musau, j’ai signé au club trois mois plus tard pour jouer en senior. Par la même occasion, on m’a proposé d’entraîner une équipe U11.

Et aujourd’hui, que fais-tu à l’AS Musau ?

En tant que joueur, je joue milieu de terrain et je suis le capitaine des Seniors 1 entraînés par Evan. Et j’entraîne depuis 6 ans au club. J’ai un peu fait toutes les catégories de jeunes.

Depuis mai 2023, je suis aussi Président des jeunes. Mon rôle est d’organiser le bon fonctionnement de l’école de foot, d’organiser le planning des entraînements et des matches, la montée en compétence des éducateurs et la gestion des parents. J’essaye de cultiver l’âme familiale et la mixité du club. Mon ambition est de développer l’école de foot de l’AS Musau, tant sportivement que socialement : que le niveau des joueurs s’élève et que les jeunes participent à la vie du club et à son développement.

Cette semaine, tu as organisé et encadré le stage des jeunes ?

Je l’ai organisé avec Estelle qui s’est occupée des inscriptions et de la gestion des activités extra-sportives. Je me suis occupé pour ma part de la partie sportive et de la cohésion des éducateurs et du groupe des 54 stagiaires. Et avec Anthony, on s’est occupé du déroulé des activités et les séances d’entraînement ont été détaillées.

La réussite du stage tient surtout des 14 éducateurs qui nous ont aidés, dont deux de moins de 16 ans, Rayan et Younes. Sans oublier Cindy qui a assuré tous les repas et goûters du lundi au vendredi.

On est tous bénévoles et on a tous pris congés pour s’occuper des enfants. La relation entre les éducateurs et les enfants n’est plus la même. On se connaît beaucoup mieux et ça renforce encore le côté famille.

Le club fête ses 80 ans. Comment le définirais-tu ?

Quand tu entres dans notre enceinte, tu te sens comme chez toi. Tout le monde à ses habitudes, tout le monde se connaît. Chacun essaye de tirer les autres vers le haut, au service du club et des membres. C’est un club duquel on a du mal à partir. On s’attache à tout le monde. C’est une grande famille.

Tes envies et tes espoirs pour le club ?

C’est purement sportif. Que ce soit chez les seniors et les jeunes, qu’on devienne un club reconnu et qu’on retrouve notre gloire d’antan chez les masculins. Les seniors 1 étaient alors en DH, l’équivalent de la R1 aujourd’hui. Et ça équilibrerait mieux le niveau de compétition chez nos seniors filles et garçons, nos locomotives. Côté jeunes, j’aimerais qu’on soit une école de foot qui développe la mixité et la qualité de l’éducation des enfants.