Rencontre avec Marc Lobstein
Qui es-tu ?
Je m’appelle Marc Lobstein, j’ai 61 ans et j’ai grandi à la Meinau dans la tour à côté du Racing. On habitait au 14ème étage et à l’époque, on avait une vue imprenable sur la pelouse du Stade de la Meinau.
J’habite aujourd’hui à Boersch et la vue sur les vignes est pas mal non plus. Je suis aussi apiculteur. J’ai une quinzaine de ruches, j’élève des abeilles et je produis du miel… qui est d’ailleurs dispo au club.
Comment es-tu arrivé à la Musau ?
L’AS Musau était mon premier club. J’y ai joué de minime à junior, avant d’arrêter à cause des études.
J’ai repris le foot à la Musau après mon Service militaire. J’ai ensuite signé à l’ASÉS au début des années 90, dans le club que présidait Bernard.
Et puis, en 2018, quand le club s’est arrêté, j’ai rejoint l’AS Musau avec presque toute notre équipe des super-vétérans.
Et que fais-tu aujourd’hui à la Musau ?
Je joue en super-vétérans et, depuis cette saison, je suis aussi le dirigeant de l’équipe. Je m’occupe de la partie logistique : des maillots, des feuilles de match et de la gestion de la présence pour les repas. Et ça, c’est le plus important.
Cette équipe, c’est plus qu’une famille. Ce sont presque des frères que je côtoie deux fois par semaine, depuis 35 ans avec certains d’entre eux.
Comment trouves-tu le club de l’AS Musau ?
C’est resté familial. Ça intègre beaucoup de gens. Il y a une atmosphère saine. On peut parler avec tout le monde. On peut s’entraîner avec les féminines, on se parle et tout le monde se salue. Ici, t’es chez toi. C’est très sain. C’est très chaleureux.
Un rêve pour la Musau ?
Que les équipes fanions atteignent leurs objectifs. Je suis fier quand la Musau gagne. Et je suis très fier qu’on ait autant d’équipes féminines ici. Je suis content d’en parler autour de moi.