Céline Lapertot signe à l’AS Musau !

Vendredi 24 mai à 19h30, l’AS Musau vous donne rendez-vous pour une rencontre où les ballons seront des livres. Céline Lapertot, Anne Hugo et Alexandra Zins sont trois femmes qui, à côté de leurs boulots, écrivent des livres. Même si Alexandra joue aussi au foot à la Musau, leur passion réside dans l’écriture. Mais comment elles l’ont su, comment elles écrivent, qu’est-ce qu’elles ont envie de raconter ? C’est tout cela que j’aborderai avec elles à l’occasion de cette rencontre organisée dans le cadre de Lire notre monde, le programme des animations officielles de Strasbourg, Capitale mondiale du livre UNESCO 2024.

Céline Lapertot, professeur de français à Schiltigheim, écrit depuis l’âge de 9 ans, elle ne cesse d’écrire. Avec sept ouvrages dont six publiés par les prestigieuses Éditions Viviane Hamy, Céline a réussi à s’imposer dans le monde de la littérature française contemporaine. Elle sera à l’AS Musau le 24 mai prochain pour la rencontre « Les femmes dans la littérature », et où elle présentera et dédicacera ses livres.

Le 1er mai, elle retrouvait Bernard pour préparer cette future rencontre publique.

Hello Céline, sans dévoiler les échanges que nous aurons en public à la fin du mois, que peux-tu nous dire sur ta passion de l’écriture ?

Bernard Bloch (vice-président de l’AS Musau), et Céline Lapertot (prof et déjà auteure de 7 romans !)

C’est un besoin, ce n’est pas un divertissement. Mon ex a dit à mon éditrice que si je n’écrivais pas pendant une semaine, je devenais imbuvable. J’avoue que c’est vrai. C’est essentiel à mon équilibre. Quand les tensions s’accumulent, certains vont courir. Moi, j’ai besoin d’écrire. Quand j’écris, je suis dans ma bulle, je suis dans un autre monde.

La Musau est à la frontière de trois quartiers prioritaires de la Ville (Musau Ampère, Neuhof-Meinau et Neudorf Risler). Pour toi, quelle place a aujourd’hui la littérature dans les quartiers populaires de la ville ?

Il y a quand même des acteurs qui se battent pour que les gamins lisent. Le Rectorat a créé le Gip-Acmisa, un groupement d’intérêt public qui soutient les projets culturels des élèves et des enseignants de l’Académie de Strasbourg et faire venir des auteurs dans les écoles. On a créé un concours de lecture à voix haute. J’ai monté un atelier d’éloquence. J’essaye d’emmener la littérature dans les quartiers. De montrer que la littérature est encore vivante. La littérature ne s’est pas arrêtée au XIXe siècle. Il y a des auteurs qui écrivent encore aujourd’hui. Et c’est important que les jeunes les voient vivants.

Quel effet ça te fait de venir parler de littérature à la Musau, dans un club de foot notamment ?

C’est rigolo de rejoindre comme ça deux activités différentes. Une qui nécessite des fesses bien posées sur une chaise. L’autre de les bouger justement pour dominer le ballon. C’est vraiment la mise en application de la devise « Un esprit sain dans un corps sain » !

Les femmes dans la littérature, c’est un sujet, ou pas ?

Ah oui. On a mis du temps à trouver notre place. Cela a été un long travail. Quand tu penses à Aurore Dupin qui a dû prendre le pseudonyme de Georges Sand pour pouvoir vendre des livres.

Un message pour inciter le public a venir le 24 mai a la Musau ?

Venez le 24 mai voir des auteures bien vivantes. On existe. Les auteurs d’aujourd’hui valent le coup. On a des choses à dire. Alors venez en parler avec nous.

Venez nombreuses et nombreux découvrir les univers de trois auteures aux parcours très différents.
La rencontre est ouverte au public, sur inscription préalable, dans la limite des places disponibles.

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