Rencontre avec Olivier Flick

Qui es-tu ?

Olivier Flick, Président de l’AS Musau. Dans ma vie professionnelle, je suis plombier sanitaire chauffagiste chez TLK, l’entreprise de mon cousin Kevin Carlier, qui joue en senior. J’installe et rénove des salles de bains, du chauffage, des pompes à chaleur.

Olivier Flick, Président de l'AS MusauComment es-tu arrivé à la Musau ?

A l’âge de 5 ans, en pitchoun. Mon oncle était président des jeunes. D’ailleurs, tous mes oncles et ma tante jouaient ici. J’ai toujours voulu faire du foot. J’ai 32 ans et ça fait 27 ans que je suis ici, sauf durant deux saisons où j’ai joué à Sand en seniors.

Et que fais-tu à la Musau ?

A 18 ans, j’étais éducateur des U11. Avec Sylvain Nebinger, Eric Heintz et Estelle Moutinho, on a fédéré des parents. J’ai aussi ramené un collègue de travail, Cédric Zaug qui est ensuite devenu mon vice-président. A 22 ans, je suis entré au comité. Puis, en revenant de Sand, j’ai amené huit joueurs dont cinq sont devenus éducateurs de jeunes. On a fait une équipe 1 avec une bonne ambiance.

Je suis devenu Président des jeunes à 23 ans. J’ai suivi mon équipe en tant qu’éducateur, jusqu’à U18. Et en 2017, j’ai succédé à Mickaël Schott qui avait lui-même succédé à Roland Kalt pendant six mois.

A 26 ans, j’étais le plus jeune président d’Alsace. Avec Cédric, on a continué à développer le club en confortant un club mixte, familial et socialement utile. On veut aider les jeunes à acquérir les bases de la vie en collectivités, forts de toutes leurs origines. A la Musau, on est à la croisée de quartiers populaires et de quartiers plus aisés. Aujourd’hui, on est à peu près 350 membres, dont 40% de filles. Nos membres viennent de toute l’Eurométropole, pas que d’ici. Côté féminines, notre équipe senior est la seconde d’Alsace, derrière le Racing et on compte bien rivaliser avec toutes les autres.

Comment vois-tu ton poste de président du club ?

Je veux que tout le monde soit content d’être dans le club, que chacun soit à sa place et se trouve important. Que chacun apporte sa pierre à l’édifice pour faire évoluer le club. Je veux continuer à porter la bonne image du club. Je pense qu’à la Musau, on sait bien accueillir les équipes et les spectateurs, et que notre image est plutôt positive dans la région.

Un rêve pour la Musau ?

Qu’on continue à être un club où les gens se sentent bien. Qu’on arrive à fédérer et fidéliser nos féminines car beaucoup de clubs essayent de les récupérer. Et quand une fille quitte le club, elles partent en bande. Les garçons sont plus individualistes sur ce point. Je veux aussi qu’on arrive à avoir des équipes dans toutes les catégories d’âge et d’arriver à un niveau régional pour chacune.

Mais le plus important, c’est de continuer à rester ce qui fait notre particularité, d’être un vrai club amateur, avec des bénévoles qui s’investissent par passion et par envies, sans qu’il ne soit question d’argent.

Du côté social, on s’attache à s’occuper vraiment des enfants. On a un bon président des jeunes avec Tahina, et son adjoint Mehdi. Depuis cette année, on a un comité qui a envie de bouger et de s’investir encore plus qu’avant.