17/03/2025

Fiona et Léa en route pour la Coupe du Monde ?

Pour se qualifier en Coupe du monde féminine de Futsal, Léa Wioland, Fiona Bitterlin et les 14 autres tricolores vont devoir décrocher l’une des deux premières places Tour Élite qui se disputera à Besançon du 19 au 22 mars.

Pionnière de l’équipe de France depuis sa création en septembre 2023, Léa affiche déjà 19 sélections au compteurs ! Depuis septembre dernier, elle partage son bonheur international avec Fiona qui a depuis également été retenue à chaque match par le sélectionneur national Pierre-Etienne Demillier.

Le tour Élite pour tenter de se qualifier pour la coupe du monde

Pour ce tour Élite, les Bleues (60èmes mondiales) ne seront pas favorites et seront opposées à l’Espagne, triple championne d’Europe, à la Pologne et la Finlande, 16ème et 17ème nations mondiales, Mais elles ne l’étaient pas non plus lors du premier tour de qualification lorsqu’elles ont éliminé l’Ukraine vice championne d’Europe et la République Tchèque chez elle.

Calendrier du tour Élite > Mercredi 19 mars (18h00) : Pologne – France > Jeudi 20 mars (20h00) : France – Finlande > Samedi 22 mars (18h00) : France – Espagne. Toutes les rencontres sont disputées au Palais des sports Ghani Yalouz de Besançon, et retransmises en direct sur FFFTV.


Reportage de la FFF du 12/3/2025


Reportage de la LGEF du 17/3/2025

Le petit truc en plus de la Haut-Rhinoise Fiona Bitterlin qui rêve de la Coupe du monde avec les Bleues

La Haut-Rhinoise Fiona Bitterlin, neuf sélections, disputera ce samedi (18h15) au Palais des sports de Mulhouse avec l’équipe de France féminine fe futsal un dernier match de préparation face à une sélection du Grand Est, avant de viser, à partir de mercredi à Besançon, une qualification pour la Coupe du monde.

« C’est complètement dingue, un gros kif »

La Mulhousienne Fiona Bitterlin, qui a fait ses premiers pas dans le football à Steinbrunn en suivant son grand frère et les copains, se produira ce samedi (18h15) au Palais des sports de Mulhouse avec le maillot de l’équipe de France, qui disputera un dernier match de préparation avant de défier, la semaine prochaine à Besançon la Pologne, la Finlande et l’Espagne, avec une place à la Coupe du monde aux Philippines dans le viseur.

« Je me suis prise au jeu »

Le maillot tricolore, Fiona Bitterlin y avait déjà goûté dans ses plus jeunes années, elle qui avait été appelée en équipe de France U16 et U17 de football. Après ses années à Steinbrunn à côtoyer les garçons, elle avait poursuivi son cursus à Hésingue, puis au Pôle espoir de Strasbourg, avant de rallier Vendenheim, où elle a disputé neuf saisons en Division 2.

Au moment de la relégation du club vendenheimois, celle qui évolue le plus souvent comme ailière ou avant-centre était à la recherche d’un nouveau projet. Sans contact avec le Racing Strasbourg, qui commençait sa montée en puissance, elle s’est retrouvée à l’AS Musau Strasbourg, en Régional 1, au moment de terminer ses études d’ostéopathe – elle exerce aujourd’hui dans un cabinet strasbourgeois.

« À la base, c’était pour poursuivre ma carrière sur herbe. L’AS Musau est un club qui est à fond dans le développement du football féminin, avec un double projet pour les filles, le football et le futsal. J’ai commencé en salle il y a un an et demi et on a pris part au challenge national la saison passée. Petit à petit, je me suis prise au jeu et cela m’a plu. Lors d’un tournoi que nous avons disputé à Vesoul, le sélectionneur Pierre-Etienne Demillier était présent. Il m’a invitée à un stage de trois jours à Créteil, avant de m’offrir une première sélection en septembre 2024 . »

« C’est du bonheur à l’état pur »

Près de dix ans après avoir porté la tunique bleue chez les jeunes, Fiona Bitterlin ne s’imaginait à aucun moment pouvoir retrouver le plus haut niveau, dans une discipline différente qui plus est. « Chez les jeunes, on se rend un peu compte de ce que c’est, on accède un peu à un rêve. Quand on retrouve ce maillot en adulte, après avoir déjà vécu une partie de sa vie, c’est différent, cela n’a pas la même saveur. Là, je profite de chaque moment ! Arriver à revenir en équipe de France, après avoir surmonté trois opérations et plusieurs blessures, c’est un peu le Graal. Pour moi, c’est du bonheur à l’état pur, je ne peux pas espérer mieux. Quand on chante la Marseillaise, c’est un moment incroyable. Quand on sent un peu de fatigue, on se dit que ce n’est pas possible d’être fatiguée, il y en a 50 derrière qui espèrent être à votre place. Pour tout sportif français, c’est quelque chose de fou. C’est vraiment le petit truc en plus. »

Un article de Marc Wilb publié dans les DNA le 15/03/2025. Photo Jean-François Frey.